Jean-François Pique

UN PHARE LABOURE LA MER ETALE
Présence et absence de contre-jour,
un phare laboure la mer étale
de sa patte lumineuse et mélancolique.
La folie des rocs se prend de haine
pour la soif de renaissance des falaises.
L'ouverture des grottes
est comme une rencontre,
la voie d'une amitié
entre deux vies solitaires
que tout disjoint.
De leur rapprochement
naît l'infini danger
l'amour au-delà de tout
la métamorphose de la terre et de la mer
Jean-François Pique,
2011