Des larmes qui coulent vers l'éternité je ne retiendrai que leur goût de miel sur le corsage du jour renié. Lorsque j'étends les mains pour les toucher et piéger leur ombre je trouve la mer, les pierres, la lune, et je me perds dans les estuaires des fleuves. A l'aurore, dans la robe éclatante de l'embrasement des îles, ces larmes sont les roses éternelles qui imitent le parfum amer de l'amour.
Jean-François Pique, 2011