C'est ta bizarreté qui apeure ma frangipane. Ce sont tes froufrous qui guêtrent ma fantaisie. Ta frangine jaunit mon sourire et toi tu me montres les dents. Ton pampre godronne mon instrument, et toi tu ris. Ta provocation friponne ma coqueluche, et toi tu froisses encore mes peurs de tes mains écartées. Tu voiles et gourbilles mon désir, et moi je fusèle ma peur et mon ruissellement.
Jean-François Pique,